"Avant Freddie, j'étais si seule..."
Pendant quatre ans "Buffy" a occupé toute sa vie. L'amour, Sarah
Michelle Gellar (23 ans) n'y pensait pas trop. Jusqu'à ce qu'il
déboule, il y a huit mois, dans son coeur sous les traits du
comédien Freddie Prinze Jr (24 ans). Depuis, tous les deux sont sur un nuage...
TÉLÉ STAR : Idole des ados, femme amoureuse, actrice comblée...
Vous êtes également désignée comme l'une
des cinquante plus belles femmes du monde. Sarah, que peut-on vous souhaiter de plus pour 2001 ?
SARAH MICHELLE GELLAR : (Elle éclate de rire.)
En effet! Cette distinction me flatte, évidemment. Mais je préfère
que l'on dise de moi que je suis intelligente. Pas question de figurer
dans la liste des pin-up blondes du cinéma !
Quant à vous, Freddie, vous avez figuré, il y a quelques
mois, parmi les cinquante personnalités les plus sexy des Etats-Unis.
C'est cela qui, au printemps dernier, a fait craquer Sarah ?
FREDDIE PRINZE JR. : Ça ne risquait pas de l'impressionner
puisqu'elle a aussi figuré sur cette liste ! Non, nous sommes
tombés amoureux l'un de l'autre comme l'auraient fait deux personnes
ordinaires. Nos célébrités respectives n'ont rien
à voir là-dedans. Lorsque j'ai rencontré Sarah,
en 1997, au cours des séances de répétition avant
le tournage de "Souviens-toi, l'été dernier",
je n'avais jamais entendu parler d'elle. Tout de suite, une émotion
très intense est passée entre nous.
Révéler au grand jour les sentiments qui vous unissent ne vous gêne pas ?
S.M.G. : Il y a encore peu de temps, jamais je n'aurais
osé parler des détails de ma vie sentimentale. Mais je
suis aujourd'hui si heureuse, que le bonheur que je vis avec Freddie,
je souhaite le partager avec le monde entier !
Qui de vous deux a fait le premier pas ?
F.P. : Moi, mais j'ai attendu trois ans avant de déclarer
mon amour à Sarah. Quand nous nous sommes rencontrés,
je sortais avec Jennifer Love Hewitt (la star de "Souviens toi,
l'été dernier", ndIr). La fin de notre histoire a
pris du temps. Je ne voulais pas blesser Jennifer en rompant brutalement
ni en enchaînant une autre love story.
S.M.G. : Moi, ce fut plus simple. Avant Freddie, mon seul
fiancé, c'était le boulot !
Qu'est-ce qui vous a séduit l'un chez l'autre ?
S.M.G. : Freddie m'a conquise par son enthousiasme juvénile
et cette maturité que l'on ne rencontre d'ordinaire que chez
des hommes qui ont déjà pas mal vécu.
F.P. : Sarah est une fille drôle et attachante qui
s'enthousiasme pour un rien. J'étais fatigué du côté
blasé des filles de Hollywood. Sarah, elle, a été
comme un grand vent de fraîcheur dans ma vie. En la rencontrant,
j'ai vraiment eu le sentiment de renaître.
S.M.G. : Il a su, comme par magie, me faire oublier toutes
les années de solitude. Car contrairement aux ragots colportés
par la presse à scandales, je n'ai eu que très peu d'aventures.
Vous étiez donc si malheureuse que cela avant de connaître Freddie ?
S.M.G. : Souvent, oui. Mon ambition, mes responsabilités
ont joué contre moi. Mon côté superwoman ambitieuse
a effrayé bien des hommes. Et le manque de sincérité
caractéristique du milieu hollywoodien a fait que j'ai eu beaucoup
de mal à rencontrer des hommes en qui je pouvais avoir confiance.
Pour noyer mon désarroi, je me suis donc jetée à
corps perdu dans le boulot. Croyez-moi, avant Freddie, je me sentais
extrêmement seule. Au point d'avoir le sentiment d'être
la seule vieille fille de tous les Etats-Unis !
Et vous Freddie, la ceinture marron de taekwondo de Sarah ne vous fait pas peur ?
F.P. : Vous plaisantez! Je suis moi-même ceinture
noire de ju-jitsu et de kendo! Le jour où nous aurons une scène
de ménage, ça va faire mal ! Rassurez-vous, depuis huit
mois que nous nous fréquentons, nous ne nous sommes pas disputés
une seule fois.
Vous ne vivez pas encore ensemble et consacrez tous deux la plupart de vos journées
à vos tournages respectifs. Finalement, vous vous voyez quand ?
F.P. : Le week-end ! Nous emménageons alors chez l'un ou l'autre et
passons deux jours entiers à jouer au papa et à la maman! (Il rit. )
S.M.G. : Notre autre grand truc, c'est la bouffe! Nous
passons nos week-ends derrière les fourneaux ou au restaurant.
F.P. : En fait, c'est moi qui cuisine et qui improvise
de véritables dîners de chef car, question plats mitonnés,
je me débrouille mieux que Sarah. Pour tout vous dire, elle est
nulle en cuisine .
D'où les sorties au restaurant ?
S.M.G. : Nous les essayons tous !
F.P. : Sarah adore les restos italiens. Moi, je suis davantage
porté sur la cuisine japonaise.
La célébrité,
l'argent... Tout cela ne chamboule pas votre vie ?
S.M.G. : Oui et non. Non, car je suis restée la
même, j'ai conservé ma bande de copains pour qui je suis
et demeurerai Sarah. Oui, car être connue me permet d'aller au
restaurant sans avoir à réserver une table. Plus sérieusement,
c'est très agréable de bien gagner sa vie. Grâce
à cela, maman a pu s'arrêter de travailler. Elle a tant
fait pour moi (le père de Sarah quitta le domicile conjugal quand
elle avait 7 ans, ndlr) que je voulais à mon tour lui faire un cadeau.
F.P. : Mon statut de sex-symbol me fait bien rigoler!
Surtout quand je vois ma tête dans la glace, le matin au réveil
! Non, franchement, dans la vie, je suis un type plutôt banal.
Quant à l'argent que je gagne, il m'a surtout permis de rembourser
mes dettes et de pouvoir ainsi envisager l'avenir plus sereinement.
Et de songer au mariage ?
F.P. : C'est un pas que nous ne sommes pas encore prêts
à franchir. D'une part notre amour libre, chacun chez soi, nous
convient parfaitement; d'autre part, nos carrières et nos vies
d'adultes viennent à peine d'atteindre leur vitesse de croisière.
Laissez-nous souffler !
Propos recueillis par Mickey Doran, Vicky Vale et Emmanuel Itier/Alamo
Transcript de Hari
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